Sébastien Cruyt
Aquarelles de Sébastien Cruyt
Texte de Henri de Gerlache
Aquarelles de Sébastien Cruyt
Texte de Henri de Gerlache
Une proposition de Alice Gallery et Jérémy Bobel.
Welcome to my place. It’s been so long since anyone came here And now that you are My place is yours to keep I’m gonna walk outside
Please welcome s’articule comme une exposition invitation. Une proposition sur rendez-vous, afin de découvrir à nouveau après cette période de retirement. Fruit de rebonds des évènements, cette exposition cherche à investir la nature de nos échanges et à affirmer notre intention de localité. Suite et fin de la série : « Je ne connais pas toujours la source du fleuve », Please Welcome est une proposition composée uniquement d’artistes bruxellois, prolongeant ainsi notre volonté d’associer le tangent, ce qui est proche sans forcément se connaître.
Hâte de vous y accueillir, pour l’instant sur rendez-vous du 11 Juin au 17 Juillet.
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Entre caquetage et drensement.
C’est de ce chant mêlant celui du canard et du cygne qu’est né ce projet d’exposition.
Le halbran est un jeune canard sauvage qui ne ressemble pas aux autres colverts.
Novice il les raille déjà, pensant un jour peut-être, devenir cygne ou au moins différent des autres.
Ni dernière oeuvre, ni premier chant, cette exposition se construit comme une rencontre où coïncident spontanéité et réalisation. Dans cet espace entre galerie et vitrine, « Le chant du halbran » propose d’associer trois peintres aux référents communs mais aux pratiques hétéroclites, pour composer un dernier chant commun avant leur migration.
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Le 23.01.2020
à Encore Brussels
91 rue de Flandre
1000 Brussels
Les trois artistes de cette première exposition explorent la densité des espaces: publics, privés, intérieurs et extérieurs.
Chloé Arrouy
Naomi Gilon
Ymmot
A Project by Alice Gallery
91 Rue de Flandre Brussels
ENG:
With more than 30 years of practice behind him, JC EARL is an expert in the field of ceramic sculpture. The clever hand of the craftsman is also found in standing wooden sculptures or hanging on the wall. The parisian artist creates a universe of urban fetishes in the spirit of African totems. These seal a sacred pact between man and nature. The fetishes of JC EARL are also invested with a soul. It is urban and labeled Ralph Lauren or Nike. Everyone will decide whether these totems have the function of expiating our compromise in marketing or, on the contrary, of linking our identity to the misuse of the codes imposed by brands … But if this gibberish is completely over your head, the force of expression of these characters is enough for itself.
FR:
Avec plus de 30 ans de pratique derrière lui, JC EARL est un tôlier de la sculpture en céramique parisienne. La main habile de l’artisan se retrouve aussi dans les sculptures en bois sur pied ou pendues au mur. Artiste parisien crée un univers de fétiches urbains dans l’esprit des totems africain. Ceux-ci scellent un pacte sacré entre l’homme et la nature. Les fétiches de JC EARL sont aussi investis d’une âme. Elle est urbaine et labellisée Ralph Lauren ou Nike. Chacun décidera si ces totems ont pour fonction d’expier notre compromission au marketing ou au contraire de lier notre identité aux détournements des codes imposés par les marques… Mais si ce charabia vous passe complètement au-dessus de la tête, la force d’expression de ces personnages suffit à elle-même.
NL:
Met meer dan 30 jaar ervaring achter de rug, is JC EARL een expert op het gebied van de Parijse keramische sculptuur. De slimme hand van de vakman is ook te vinden in staande houten sculpturen of hangend aan de muur. De Parijse kunstenaar creëert een universum van stedelijke fetisjen in de geest van Afrikaanse totems. Deze verzegelen een heilig verbond tussen mens en natuur. De fetisjen van JC EARL zijn ook belegd met een ziel. Het is urban en bestempeld als Ralph Lauren of Nike. Iedereen zal beslissen of deze totems de functie hebben om ons compromis in marketing uit te vaardigen of, integendeel, om onze identiteit te koppelen aan het misbruik van de codes opgelegd door merken … Maar als dit gebrabbel helemaal boven jouw hoofd hangt, is de kracht van de uitdrukking van deze karakters is genoeg voor zichzelf.
Si ce n’est pas de l’art, qu’est-ce que c’est…? Un O.M.N.I.?
Le duo d’artistes Liégeois Mon Colonel & Spit, les designers Atelier J&J et la galerie Bruxelloise Alice présentent 8 pièces de mobilier. Fruit de leur collaboration imaginée sous le mode bebop, c’est-à-dire affranchi des carcans de genre et ouvert à l’improvisation, les pièces sont des Objets Mobilier Non Identifié.
L’originalité tient dans l’esthétique hybride des créations: la ligne élégante du design équilibre les peintures figuratives et colorées brossées à larges traits sous l’émaille brillante des céramiques. Le profil des meubles est plutôt Bauhaus, et les céramiques ont un style légèrement Fat Lava.
L’idée d’associer les artistes et les designers revient à Alice van den Abeele de la galerie Alice. C’est le contraste entre la sobriété des meubles et la spontanéité apparente dans le travail du duo liégeois qu’elle a jugé complémentaire. Le reste coule de source car tout ce petit monde se connait bien par le biais du milieu artistique bruxellois.
Ce n’est pas de l’art, mais du mobilier. C’est fonctionnel, et même un peu plus.
BIÈRES ET GOÛTER GRATOS AU VERNISSAGE
EMBARQUE QUAND MÊME 20E POUR PECHO LE BEAU BOUQUIN
¤ ART VISUEL DE PREMIÈRE QUALITAY
¤ BEAUCOUP MIEUX QU’UNE HEURE DE GARDAV
¤ HÔTESSES SÉDUISANTES
¤ DRESS CODE : PANTALON DANS LA CHAUSSETTE
ENCORE at Alice Gallery
is a project space hosting New York artist,
Maya Hayuk, for a one month temporary studio experiment.
Previously, her work could be seen in MIMA Museum’s inaugural exhibition as well as in numerous exhibitions at Alice Gallery for the last ten years.
Venez découvrir le second numéro de Temple Magazine à Encore Brussels (Alice Gallery) !
++ Installation par Rikkert Paauw et Benjamin Pruvost ++
Temple c’est un magazine auto-publié d’art et d’expérimentation graphique.
Temple c’est un magazine bimestriel qui réunit des artistes contemporains.
Temple c’est un magazine avec un thème différent pour chaque numéro. L’objet en lui même est pensé en fonction de la thématique.
Le second numéro s’articule autour de l’outlet. La publication s’interroge sur la notion de sur-stockage et la façon dont sont accumulés des projets, des objets dans un espace de vie ou de travail.
++ Exposition de Camille Gehanno, Antoine Grulier et Pierre Pauselli ++
L’exposition reste visible jusqu’au 26 février !
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Magazine en vente sur place
10€
templemagazine.be
Soirée le vendredi 23 février de 18:30 à 22:00
au 91 rue de Flandre à Bruxelles, station Sainte-Catherine
VENEZ NOUS RACONTEZ VOS RÊVES,
GOGOLPLEX LES ENREGISTRERONS ET LES ILLUSTRERONS EN VIDÉO
EN SEPTEMBRE, GOGOLPLEX ENREGISTRE VOS RÊVES.
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“Concrete mirror”est le premier projet des Interstices en partenariat avec la galerie Fita Tape (São Paulo) et son artiste Renato Custodio (1981 São Paulo, Brésil) dans l’espace d’ENCORE (Brussels).
Résultat de sa résidence au Penthouse Art Residency (Bruxelles) Renato Custodio transpose, dans ce nouveau projet, sa lecture de l’architecture brutaliste brésilienne à sa version belge. “Concrete mirror”, est une installation spécifique, dialoguant avec l’espace expositif. Par l’intermédiaire d’un signe posé sur la vitrine de l’espace , définissant l’angle de vue idéal, le spectateur active l’installation.
L’utilisation de miroirs, nous exposant à l’image inversée de la réalité, rappelle enfin la nécessaire autocritique de l’artiste et du public.
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Opening june 28th at 6pm
visible night and day
“Concrete mirror” is Les Interstices first collaboration project with Fita Tape gallery (São Paulo) and its artist, Renato Custodio (1981 São Paulo, Brésil), in ENCORE’s space.
As a result of its residency at Penthouse Art Residency (Brussels) and follow up of its first solo show Processo Cruzado, at Fita Tape gallery (São Paulo) , Renato Custodio translates in this new project, its lecture of Brazilian brutalist architecture to its Belgian version. “Concrete mirror” is a specific installation.With a sign on the window space, defining the ideal viewing angle ; spectator activates the installation.
The use of mirrors, exposing ourselves to an inverted image of reality, remember us, eventually, of the necessary self criticism of the artist and the public.
photos by Stéphane Roy
OPENING: April 16th from 2 to 7 pm
EXHIBITION: 16.04.2016 – 30.04.2016
A project in collaboration with Alice Gallery Brussels
New ceramic works by
Mon Colonel & Spit
Après la série de céramiques Air de Paris (qui leur a valu le Prix 2015 de la Commission des Arts de Wallonie), Mon Colonel & Spit présentent à Bruxelles une nouvelle fournée : One-Pot Cooking. Ils s’y attachent à donner une forme fixe à une réalité virtuelle, celle des réseaux sociaux et de l’information en flux continus, en capturant des moments (images et textes peints) sur un support durable. Supposons que, dans quelques centaines d’années, des archéologues retrouvent des tessons de ces pots et assiettes, ils auront ainsi une idée de la vie occidentale du début du XXIe siècle à travers le prisme du fil d’actualité du duo liégeois.
Sous l’éclat de l’émail et les motifs séduisants, le propos est sombre, pessimiste, parfois vulgaire ou agressif. Il est le reflet d’une société dans laquelle des petits chats mignons servent d’écran de fumée à la chasse aux terroristes – réels ou présumés -, trois flocons de neige font douter d’un dérèglement climatique, la mort d’un lion en réserve émeut plus que la disparition complète d’une espèce, mais moins que celle d’une rock-star dont beaucoup semblent découvrir la musique suite à une pulsion morbide. L’addiction à Internet a peu à envier à celle d’autres drogues ; elle provoque aussi excitation, dégoût et overdose. Elle nourrit l’illusion de ne pas être un spectateur passif, mais de créer son propre réseau, d’être entouré de ses amis, alors que nous ne sommes que « des mouches capturées sur une toile ». Elle brasse une même bouillie de préoccupations collectives qui durent rarement plus de trois jours avant d’être digérées.
Par leur mode de production qui induit de nombreuses étapes (tournage de la pièce, cuisson, peinture, émaillage et deuxième cuisson), ces pièces sont le résultat d’une réflexion, d’une rumination plus longue que les précédentes aquarelles de Mon Colonel & Spit. Leur caractère anxiogène est accentué par le contraste avec la perfection de la forme et l’aspect décoratif inspirés par la céramique de Vallauris. Le duo brouille encore les codes en se positionnant à mi-chemin entre l’art et l’artisanat, position renforcée par la présence d’une boutique-atelier dans le contexte cossu de la rue de Flandre.
A project in collaboration with Alice Gallery Brussels
ONE POT COOKING PART 1
ONE POT COOKING PART 2
ONE POT COOKING PART 3